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Chacun de nous est unique. J'ai pourtant appris que je pouvais m'identifier à tous les dépendants. Le modèle de rétablissement, et de vie, que j'ai choisi de suivre me fournit une caisse à outils que j'ai choisi d'utiliser. Ce sont ces choix que je fais chaque jour qui font de moi une personne unique parmi mes semblables. Personne ne m'a menacé, personne ne m'a posé d'ultimatum ; je suis le seul décisionnaire.
Comme tous les dépendants, j'ai traversé l'Enfer. J'en ai trouvé la sortie, grâce aux thérapeutes, au groupe et à moi. Aujourd'hui, je suis au Paradis. Je me sens bien, connecté aux autres et au monde qui m'entoure. J'étais seul, j'étais perdu, j'avais peur. Puis j'ai changé. Chaque jour qui passe, je me découvre un peu plus. Je ne suis pas redevenu celui que j'étais avant la consommation, je deviens quelqu'un de nouveau, quelqu'un de bien.
Je suis seul. Ça intéresse qui ? Pas ma famille, pas mes amis… Pourtant, je donne tout ce que j'ai, sans jamais recevoir… Je rest donc seul, dans mon cocon, tel un inconnu, un paria… Mais quel outrage ai-je donc commis ? Un crime ? Un assassinat ? Une atteinte à ma propre vie, c'est probablement vrai. Et sur les autres ? J'ai sûrement causé des dégâts, des fêlures, des cassures… parfois difficiles à reconstruire.
J'ai la nostalgie de ce temps où l'alcool me rendait heureux, sociable, créatif… Ça a été une expérience ! Je pouvais créer mon propre univers, où j'étais omnipotent. Pendant des années, j'ai été le copain à inviter, pour ses bons mots, son humour, sa musique, ses "œuvres" d'art. Je me sentais unique grâce, ou plutôt à cause de mes amis d'alors. Amis qui m'ont laissé tomber dès que j'ai annoncé que je voulais arrêter l'alcool… Des copains de comptoir qui croyaient trouver des amis grâce à l'elixir magique !
Comme tous les dépendants, j'ai traversé l'Enfer. J'en ai trouvé la sortie, grâce aux thérapeutes, au groupe et à moi. Aujourd'hui, je suis au Paradis. Je me sens bien, connecté aux autres et au monde qui m'entoure. J'étais seul, j'étais perdu, j'avais peur. Puis j'ai changé. Chaque jour qui passe, je me découvre un peu plus. Je ne suis pas redevenu celui que j'étais avant la consommation, je deviens quelqu'un de nouveau, quelqu'un de bien.
Dans une semaine, j'aurai terminé ma cure, mais ma démarche de soins ne s'arrêtera pas là : je vais me bouger pour continuer dans cette voie de ma renaissance, dans mon intérêt.